Mercredi 15 février, une quarantaine d’exploitants et invités des cantons de Coulommiers, La Ferté-Gaucher et Rebais ont assisté à leur assemblée commune qui se déroulait au lycée La Bretonnière à Chailly-en-Brie, sous l’égide de Cédric Thomas, Olivier Georges, Sébastien Delorozoy et Sébastien Rahault et en présence de Guillaume Lefort, vice-président de la FDSEA 77.
Après les parties statutaires, la parole a été donnée au Sdis 77 (Service départemental d’incendie et de secours) afin de prodiguer quelques conseils à appliquer lors de feux pendant les moissons. « Il ne faut pas hésiter à sacrifier quelques céréales pour arrêter le feu ». Le lieutenant des pompiers souhaite poursuivre le partenariat et caler des stratégies. « Le bon ordre évite le désordre », a-t-il conclu.
Guillaume Lefort, quant à lui, est revenu sur l’assurance récolte qu’il faut plutôt considérer comme une assurance coups durs. « Les calamités agricoles vont disparaître et votre assureur deviendra votre référent. C’est lui qui se chargera des démarches avec l’État. Il faudra se poser les bonnes questions et avoir un temps d’échanges pour évaluer les risques », explique-t-il.
Dans un secteur riche en agriculture biologique, un bilan a été dressé sur les difficultés de ce pan de production. En 2022, la Seine-et-Marne a enregistré très peu de conversions. Pour 2023, le risque de déconversion est grand. Les marchés ne suivent pas et le budget des ménages pour l’alimentation est en forte baisse, ceux-ci allant à l’essentiel.
Après cet état des lieux, le vice-président de la FDSEA a évoqué le crédit carbone : « Allez-y vite, les entreprises essayent de diminuer leurs émissions. Il existe des marchés. Pour constituer le dossier, il faut décrire ses pratiques culturales, c’est une photo de son exploitation. Mais attention à ne pas vouloir vous éparpiller, rapprochez-vous du service environnement de la Chambre pour réaliser un diagnostic ».
Dans un lieu consacré à l’éducation agricole, Guillaume Lefort a conclu en affirmant : « Formons les futurs agriculteurs et restons positifs, nous avons un métier d’avenir ».
Dominique Tourte