A l’appel de la FRSEA Ile de France, en complément des nombreuses actions locales, départementales voire nationale, les agriculteurs manifestent ce vendredi 1er mars devant le ministère de l’économie pour des mesures conjoncturelles et structurelles pour la filière bio Ile de France.
Les demandes conjoncturelles sont les suivantes :
- 150 millions d’euros d’aide de crise immédiate,
- Mise en œuvre d’outils de régulation et de désengorgement des marchés,
- Doper la communication sur l’Agriculture Biologique pour relancer la consommation.
Les demandes structurelles :
- La conversion des exploitations doit être conditionnée à l’état du marché,
- Le respect d’EGALim et de « climat et résilience » doivent se faire au travers de sanctions (ou d’avantages en cas de respect) ET sans se soumettre aux importations :
- 20% de bio français dans l’ensemble de la restauration collective,
- Prise en compte des coûts de production et contrôle des marges distributeurs.
- Le respect d’EGALim et de « climat et résilience » doivent se faire au travers de sanctions (ou d’avantages en cas de respect) ET sans se soumettre aux importations :
- L’application d’une TVA à taux réduit sur les produits bio pour dynamiser la consommation.
- La reconnaissance des aménités positives de l’AB au travers :
- d’une MAEC sur les fonds non utilisés de la conversion,
- d’une augmentation du crédit d’impôt de 4500 € à 7500 € ET sa sortie des minimis,
- Une revalorisation du montant des aides PAC découplées au travers des écorégimes en utilisant les reliquats d’enveloppes.