1 857 800 € de préjudices en 2024 suite aux vols dans les fermes

Profitant des actions nationales et la venue du ministre de l’Intérieur à Meaux ce 18 novembre, la FDSEA77 et les JA77 ont rencontré Bruno Retailleau.

Face aux constats alarmants des vols dans les fermes et du risque croissant de confrontations directes, une quinzaine d’agriculteurs des communes proches de Meaux ont partagés leurs mésaventures ainsi que es données départementales.

En seulement trois jours de collecte d’informations, 84 agriculteurs se sont manifestés, déclarant des vols avoisinant 1 857 800 €.

Vous pouvez déclarer les vols dans votre ferme en cliquant sur le lien suivant : https://forms.gle/kWhqkGL7hK27N6HW7

Vols et incivilités dans les fermes : un fléau qui tournera mal

Depuis le début de l’année et selon des données qui restent loin d’être exhaustives :

  • 53 exploitations ont été victimes de vols de GPS pour un préjudice de 958 500 €,
  • 10 exploitations ont été victimes de vols d’engins agricoles pour un préjudice d’environ 700 000 € (chargeurs, mini-pelles, grue, véhicules de plaine, …),
  • 104 300 € de vols de GNR (gazole non routier),
  • 70 000 € de vols de petits matériels,
  • 25 000 € de vols de produits phytosanitaires.

« Face à ces chiffres alarmants et à la récurrence des vols, nous pouvons craindre qu’un acte malheureux puisse ruiner des vies. Nous devons porter ensemble des solutions aux agriculteurs » a déclaré Samuel Vandaele au ministre de l’Intérieur.

Bruno Retailleau a demandé au Préfet présent et à la Colonel du groupement de gendarmerie de Seine-et-Marne de travailler à l’élaboration d’un plan de sécurité des fermes. Il s’est également engagé à réunir les constructeurs de GPS pour trouver des solutions.

« Nous allons de voir tracer nos GPS, c’est quand même un comble » a souligné l’un des participants.

Parmi les autres sujets abordés figurés les intrusions dans les parcelles agricoles et les déchets sauvages.

Les agriculteurs ont le sentiment que les choses n’avancent pas. « Quand nous surprenons une personne en flagrant délit de versement de gravats ou d’autres déchets dans nos plaines, ou lorsque nous trouvons des éléments permettant d’identifier les responsables, les affaires sont souvent classées sans suite » ont précisé les intervenants.

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