Depuis le week-end dernier, nous avons remis la pression sur le gouvernement, considérant que le tempo n’était pas le bon. De nombreuses réunions se sont déroulées, y compris des rendez-vous chez le ministre de l’Agriculture, chez le Premier ministre et avec l’ensemble des services de l’État, pour concrétiser les annonces de Gabriel Attal.
L’objectif est d’obtenir dès samedi, à l’ouverture du Salon de l’Agriculture, des annonces importantes formulées par le président de la République. Nous lui avons déjà rappelé que les attentes étaient sans commune mesure et que la suspension du mouvement ne veut pas dire le retrait de nos ambitions.
C’est à lui que revient maintenant de donner la direction, pour les trois dernières années de son quinquennat, et des réponses très concrètes dans nos exploitations.
À ce jour, un certain nombre de craintes demeurent, notamment concernant la concrétisation dès cette année des annonces du plan d’urgence. Une mise en route du plan élevage en 2025, il n’en est pas question ! Le bon tempo, c’est 2024. Idem pour le TODE, avec l’élargissement du dispositif à 1,25 SMIC. Ce sont des avancées concrètes dont nous avons besoin maintenant.
Ce qui compte, c’est l’ambition à long terme. Je voudrais vous rappeler le timing. Nous avions d’abord décidé de suspendre le mouvement suite aux annonces d’urgence afin de travailler sur le fond, suite à nos revendications. Ensuite, de voir les annonces faites au salon. Et encore une fois, nous attendions beaucoup.
Le travail continuera au-delà du salon, chacun le sait, parce que la simplification nécessitera plus de temps. Nous avons obtenu des rendez-vous réguliers avec le Premier ministre, parce que la loi qui doit ancrer en dur ce nouveau logiciel prendra aussi quelques semaines. Dans ce nouveau pacte, nous voulons voir les mesures d’installation et de transmission, les mesures de compétitivité et les mesures protégeant la souveraineté alimentaire.
Il y a beaucoup de sujets ouverts sur la table. Tout le monde est sur la brèche. Avec l’ensemble des associations spécialisées et les JA, nous travaillons pour obtenir des résultats. Je sais que le niveau d’attente est élevé. Le niveau de travail est aussi sans précédent dans l’ensemble de nos structures.
Rendez-vous au Salon et restons mobilisés !
Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA