C’est dans une salle comble que s’est déroulée le jeudi 26 janvier à Luisetaines l’assemblée cantonale de Donnemarie-Dontilly présidée par Jean-Michel Ballaguet, en présence du président de la FDSEA 77, Cyrille Milard.
Après un rapport d’activité, retraçant l’année syndicale au niveau du canton, Jean-Michel Ballaguet a notamment appelé les adhérents « à faire remonter les dégâts de gibier au risque de perdre des espèces comme le renard le corbeau, le pigeon. Il est aussi nécessaire d’entretenir de bonnes relations avec les chasseurs de nos communes ».
Autre sujet phare du canton, la mise en place d’un PLUI –H sur la communauté de communes de la Bassée-Montois qui regroupe 42 communes. L’agriculture doit être présente sur le terrain. « Si la chambre d’Agriculture dispose des connaissances juridique, vous connaissez le terrain » a noté Béatrice Labois-Guerard, responsable du pôle foncier. Ce document d’urbanisme régit les terrains et constructions mais il ne rentre pas dans les modes culturaux. « On partirait sur de la concertation », a ajouté Jean-Michel Ballaguet. La conseillère départementale, Sandrine Sosinski, a renchéri sur la nécessaire anticipation des besoins.
Outre la Pac, ZNT, l’intervention du Sdis…, le sujet de l’interdiction des néonicotinoïdes ainsi que ses conséquences directes et indirectes ont été longuement abordées. Alors qu’une action syndicale est en prévision, « je vous demande de croire encore à la betterave. Il nous faut une réponse dans les 15 jours. Il est inquiétant de se faire corneliser par des ONG qui ont trouvé cette technique d’attaque», a souligné Cyrille Milard, comme c’est le cas pour les ZNT. Un appel à mobilisation qui a reçu le soutien de la députée Isabelle Périgault.ussi demain face aux extrémistes écologistes qui détruisent des réserves d’eau, des trains remplis de céréales. Les mensonges de certains, même s’ils sont assénés des dizaines de fois, ne deviennent pas des vérités, a martelé Cyrille Milard. Il faut se mobiliser au quotidien pour faire rayonner notre agriculture et faire valoir nos spécificités ».
G. Le Gall